Croyez-moi, l’essentiel pour chacun d’entre nous, c’est de renouer avec notre propre authenticité, et pour ce faire, c’est de nous relier à la nature.
Comment y parvenir ? D’abord il faut chasser les pensées parasites.

Ainsi en est-il des souvenirs liés aux soucis, de même que des désirs passionnels, qui nous empêchent de rester dans le mouvement du présent. Mais qu’est-ce que le mouvement du présent ? Considérez le comme une vague…

Vous devez être comme le surfeur sur cette vague. Les souvenirs qui piègent font tomber en arrière, vers un passé sur lequel on ne peut plus rien, les désirs passionnels font chuter en avant, vers un futur qui n’existera peut être jamais. Donc pour « surfer » sur la vague du moment présent, il faut se libérer des entraves tant du passé que du futur.

Mais, même si elle est indispensable, ce n’est qu’une condition pour se connecter harmonieusement à la force vitale. Parce qu’ensuite, il convient se s’entraîner au ressenti direct. Pour cela bien des écoles proposent leur formule. Selon chacune, la leur est la meilleure.

En réalité la meilleure pour vous, est simplement celle qui vous convient, et elle n’est pas forcément « exotique ». Il y a, dans notre culture occidentale, tout ce qu’il faut pour cela. Pas besoin de se draper d’une robe fut-elle de couleur safran, ou de psalmodier des paroles inintelligibles sur des sons harmonieux. Vous voulez en savoir plus ? Envoyez-moi un courriel (daniel@daniel-laurent.com) : je vous invite au dialogue.
Et maintenant, permettez-moi de vous rapporter une histoire récente.

Il existe, dans la mer des Andaman au large des côtes thaïlandaises, une petite île, où vit une communauté de la minorité ethnique des Moken. Ils sont 181, et n’ont même pas droit à la carte d’identité nationale. C’est dire s’ils sont méprisés. Cette petite communauté vit dans un monde étrange fait d’esprits, de signes et de symboles. Certains disent avec suffisance qu’elle est animiste et primitive. En tout cas, elle a survécu au raz de marée du 26 décembre 2005. Ce jour là, le patriarche du village a scruté le ciel puis la mer. Constatant que quelque chose n’allait pas, il se rappela la légende que chaque génération doit transmettre : le crabe géant responsable des marées peut parfois, en se déplaçant, provoquer la montée des eaux jusqu’au ciel !

« Quand nous avons vu que l’eau se retirait aussi vite, nous savions qu’elle réapparaîtrait dangereusement », explique aujourd’hui l’ancien.
Alors que sur la côte des centaines de milliers de personnes ne savaient quelle attitude adopter quand les flots ont reflué, les « primitifs » de cette petite île ont tous grimpé dans la montagne et se sont réfugiés dans un temple. La confiance en leur savoir et leur relation privilégiée à la mer, ont sauvé ce petit peuple nomade. Il n’y a eu aucune victime ! L’intérêt de cette histoire ?

Les Moken ne sont ni des intellectuels, ni des scientifiques. Surtout ils ne sont pas une population coupée de ses traditions. Les critiques et le mépris de ceux qui, soit disant, font autorité, ne les ont pas changé. A titre de comparaison, histoire de comprendre leur attachement aux traditions, s’ils avaient été français, ils n’auraient pas craint de conserver le béret plutôt que de se sentir obligés d’adopter la casquette étasunienne à la mode. Bref, ils sont restés authentiques, et connectés à leurs traditions et à la nature. Et ils ont survécus ! Un exemple à méditer !