Voici les fondements de l’acupuncture ancienne et véritable
Fondement Acupuncture
le principe d’unité énergétique, appelé Qi
le principe de polarité énergétique, appelé Yin-Yang
le principe de cause effet et rétroaction, appelé Wu Xing (ou cinq éléments)
le principe de correspondance psychosomatique appelé Zang-Fu
le principe de circulation de l’énergie vitale appelé jing lo (ou système méridien).
Ce que Soulié de Morant, initiateur moderne de l’acupuncture chinoise en Occident a appelé « méridiens » sont en réalité des vecteurs de l’énergie vitale en relation avec les 6 systèmes psycho-anatomo-physiologiques. C’est sur le trajet externe de ces vecteurs que se situent des zones spécifiques que l’on nomme communément « points d’acupuncture ».
Et c’est vrai que l’on de dit pas « points de moxibustion », ou « points du toucher » ou « points de biokinergie » …. C’est la rançon de l’histoire … En effet ces « points » ont été révélés à propos de l’acupuncture, même s’ils ne sont pas exclusifs de l’acupuncture !
Les points
Les « points » dont il est question sont des lieux du corps, perceptibles à la surface de la peau. Ces lieux ont ceci de particulier, c’est que d’une part ils résonnent des éventuels dysfonctionnements internes ou psychologiques et que d’autre part, à partir d’eux, il est possible d’agir pour soit renforcer la force d’auto guérison, soit rediriger l’énergie vitale dans une direction harmonieuse.
Les méthodes
Pour faire cela, le praticien de la psychosomatique orientale utilise plusieurs méthodes. Il préfère en général utiliser la main ou les doigts car c’est la méthode universelle la plus ancienne. Il touche les points, il les masse, il les ponce, il les pince … les techniques sont multiples. Mais il peut aussi les chauffer, soit à distance avec un cigare d’armoise, soit directement sur la peau avec un cône d’armoise, soit en utilisant l’air pulsé, ou encore les lampes à infra rouge. Il peut encore y mettre des huiles essentielles, des cristaux, le stimuler à l’aide d’un « teisin » ( instrument à bout rond ), y faire passer un courant électrique ou utiliser la propre force vitale du consultant. Certains y agissent par magnétisme (aimants). Enfin, dans certains cas l’aiguille intradermique peut s’avérer intéressante. Enfoncée profondément et fortement manipulées pour provoquer des réactions organques, et c’est alors l’acupuncture médicale. Juste posée pour induire le courant électro-magnétique d’une aiguille si elle est bimétallique ( travaux de Jacques Lavier ), et ainsi dégager des amas énergétiques liés au stress, et c’est de la psychosomatique. Mais qu’il s’agisse de digito-contact, de massage, de biokinergie, d’acupuncture ou de psychosomatique, il est un dénominateur commun : la connaissance des trajets énergétiques, la localisation précise des points, et la mise en évidence des dysfonctionnements. Cela relève de la connaissance du praticien et de l’art qu’on lui a enseigné. Les méthodes de santé dont il est question sont toutes celles qui utilisent en partie ces données, sous d’autres appellations et qui ne requièrent pas forcément d’aiguilles. Certaines utilisent cependant parfois les moxas. Mais en général les praticiens se servent du premier instrument thérapeutique de l’humanité : la main ! La main qui touche, qui masse, qui chauffe, qui stimule et qui pour certains magnétise.