Deux données clés

1- la vie est une intelligence créatrice. Son seul but est de prospérer. Pour cela, elle fera tout son possible.
2- l’être humain possède en lui une force d’auto guérison dont vous ne soupçonnez peut-être pas suffisamment les capacités.

Ainsi la maladie n’est plus seulement considérée comme due à une entité extérieure destructrice, mais comme un effort de la force vitale pour se maintenir. Par exemple, la fièvre n’est plus un dangereux signe de maladie, mais un louable effort de l’organisme pour se débarrasser d’un intrus.
En écoutant la radio il y a quelques semaines, j’ai eu une belle illustration de cet effort intelligent de la vie. Un journaliste racontait que depuis quelques années, un frelon venu d’Asie, détruit une quantité incroyable de ruches en France. J’appris que le prédateur pénètre dans la ruche, tue les abeilles gardiennes, se nourrit des larves et surtout des futures reines, tue la reine pondeuse, et repart, son forfait accompli. Les pouvoirs publics savent que sans les abeilles et leur action sur la pollinisation des cultures, c?est l’économie et la survie de l’homme qui sont menacées. Afin de protéger les abeilles, des chercheurs en étaient encore à fouiller dans le code génétique du frelon parasite une parade efficace. Mais ce sont des abeilles elles-mêmes qu’est venue la solution.
Les chercheurs ont en effet observé que désormais lorsque le frelon s’introduit dans la ruche, les abeilles cessent de la ventiler, ce qui amène rapidement une augmentation de la température qui détruit le prédateur.
Qui leur a enseigné à faire cela ? Leur instinct ! C?est ainsi que l’on nomme l’intelligence de la force vitale lorsqu’elle s’exprime dans le comportement animal.

La seconde assertion est une conséquence de la première. En effet l’homme n’échappe pas aux lois naturelles, et comme toute forme vivante il possède cette force d’auto restauration qui permet la cicatrisation des blessures par exemple.
Et lorsque par son génie inventif, il utilise des produits comme la cortisone pour lutter contre le stress ou les infections, l’insuline pour permettre au diabétique de survivre, ou la morphine pour calmer les grandes douleurs, il n’a fait qu’imiter le corps dans sa production endogène de médicaments.
Toute médecine qui tenterait d’ignorer le modèle vital d’auto restauration ferait preuve de perte du bon sens.

Dans l’ouvrage “votre main pour soigner”, nous avons décrit avec simplicité les processus vitaux et montré comment favoriser les capacités d’auto restauration. Mais en aucun cas vous ne guérirez quelqu’un, si ce n’est en portant ce livre à sa connaissance afin quiil puisse lui-même stimuler ses capacités d’auto restauration.

Souvenez-vous que c’est la personne elle-même qui se guérit, parce que les conditions de sa guérison sont réunies. Ce sera votre œuvre que de participer à réunir de telles conditions, et votre main saura y contribuer.